Par Thierno Diallo et Isabelle Goupil-Sormany – 1er avril 2022
Cet article présente les principaux changements climatiques, leurs impacts sur la santé et les bénéfices d’agir à prévenir les impacts de ce phénomène sur la santé publique. Il aborde également le rôle des professionnels de la santé face aux changements climatiques.
Comprendre les changements climatiques
Dès les premiers signes de l’industrialisation, le charbon et ensuite le pétrole ont contribué à augmenter la somme totale de molécules de différents gaz dans l’atmosphère terrestre, dont le gaz carbonique (CO2) (Etheridge et coll., 1998). Le phénomène d’accumulation de ces gaz s’est accéléré dans les 70 dernières années (Steffen et coll., 2015). Cet ajout net crée des perturbations importantes et de l’instabilité climatique. Le climat est plus violent et souvent extrême (IPCC, 2021).
Ces excès de gaz, en particulier le CO2, influencent l’équilibre planétaire à plusieurs niveaux. Par exemple, les océans et les cours d’eau tentent d’absorber le CO2, au profit d’une acidification et d’une perte de l’oxygène qui trouble l’équilibre aquatique et marin (IPCC, 2021).
Plusieurs de ces gaz ont aussi la propriété de capter la chaleur du soleil et de la garder prisonnière dans l’atmosphère. C’est l’effet de serre. Cet effet est souhaitable pour permettre la vie sur terre. Mais lorsqu’il devient trop important, il nuit sérieusement à la survie des espèces vivantes (IPCC, 2014). Montée des eaux, désertification, feux de forêt, chaleur extrême sont des exemples de conséquences négatives (Barrett et coll., 2015).
Sans effort pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES), il est estimé que dans les trente prochaines années, la planète se réchauffera d’au moins 2,5oC par rapport à sa température d’avant l’ère industrielle (IPCC, 2021). De plus en plus, le scénario catastrophique d’un emballement climatique est aussi évoqué: la destruction de l’écosystème par les changements climatiques (CC) actuels libèrera une quantité importante de gaz à effet de serre qui accéléreront ce réchauffement (IPCC, 2021).
Deux stratégies de réponses sont nécessaires: l’atténuation, c’est-à-dire la réduction rapide des GES émis dans l’atmosphère, notamment en réduisant notre dépendance aux énergies fossiles, et l’adaptation aux CC. Alors qu’une molécule de CO2 prend près de 100 ans à se dégrader dans l’atmosphère (Archer et coll., 2009), il n’existe pas de solutions magiques. Les CC surviendront même avec des solutions drastiques de réduction des GES. Il faut donc aussi s’adapter et savoir y faire face (IPCC, 2014). Les CC ont des répercussions sur les trois piliers du développement durable, l’environnement, l’économie et la société y compris la santé de la population. Au cours des deux dernières décennies, l’intérêt et la prise de conscience des liens entre ce phénomène et la santé se sont accrus. La revue médicale The Lancet estime que les CC représentent une menace majeure pour la santé humaine au 21e siècle (Costello et coll., 2009). En 2018, cette même revue ajoute qu’agir sur les CC représente « la plus grande opportunité de santé mondiale du 21e siècle » (Traduction libre, Watts et coll., 2018).
Les changements climatiques | Un risque pour la santé
Les CC affectent la santé physique et mentale des populations de manière directe et indirecte. Les effets directs concernent par exemple les vagues de chaleur, les évènements météorologiques extrêmes tels que les tempêtes, les feux de forêt, les inondations ou la sécheresse (Watts et coll., 2015). Les effets indirects renvoient par exemple à la pollution de l’air (maladies respiratoires et cardiaques), de l’eau (gastroentérites), aux maladies à transmission vectorielle (au Canada, on peut citer la maladie de Lyme ou le virus du Nil occidental), aux allergènes, aux ressources en eau (qualité et disponibilité) et à l’accès à l’alimentation (Watts et coll., 2015; Demers-Bouffard, 2021). Outre cela, il faudrait évoquer les effets indirects dictés par le contexte socio-économique par exemple les déplacements de population, les conflits, les pertes de moyens de subsistance, etc. (McLeman, 2019.)
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) estime que les CC seraient susceptibles de provoquer environ 250 000 décès supplémentaires par année entre 2030 et 2050, sur la base de quelques effets potentiels sur la santé (WHO, 2014). Les effets considérés sont la malnutrition, le paludisme, la diarrhée et le stress thermique1. L’exposition des effets des CC sur la santé concerne l’ensemble de la population. Toutefois, certains groupes sont plus à risque que d’autres. Ce sont les groupes dits vulnérables par exemple les personnes âgées, les enfants, les personnes à faible revenu, les personnes atteintes d’une maladie chronique, les communautés autochtones, etc. Les risques climatiques ont des dimensions sociales et géographiques. Ils sont inégalement répartis dans le monde, et sont influencés par le développement social et économique, la technologie, et la prestation des services de santé (Watts et coll., 2015). Les CC agiront principalement en exacerbant les problèmes de santé qui existent déjà. Ils pourraient contribuer à accroître les inégalités sociales de santé, affectant davantage les couches vulnérables de la population.
Les conséquences des CC sur la santé mentale sont moins bien documentées et ont fait l’objet de moins de publications jusqu’à présent que celles sur la santé physique. La complexité du sujet d’étude pourrait en être une des raisons. Pourtant, au-delà des traumatismes physiques causés par des évènements météorologiques extrêmes, plus fréquents et plus intenses comme les inondations, il faut aussi relever les conséquences psychosociales qui en résultent pour les personnes touchées par ces évènements. Il pourrait s’agir entre autres de stress post-traumatique, de détresse psychologique, d’anxiété, etc. (Doherty et Clayton, 2011; Généreux et coll., 2020). Les impacts des CC sur la santé psychosociale ont aussi entraîné l’émergence d’un nouvel enjeu de santé mentale, la solastalgie (Albrecht et coll., 2007). Elle se traduit par une forme d’angoisse et de détresse psychique en lien avec la crise écologique.
L’atténuation et l’adaptation aux CC | Une opportunité pour la santé
La santé de la population n’est pas seulement affectée par les CC, mais aussi par les conséquences des actions prises dans le cadre des stratégies d’atténuation ou d’adaptation à ce phénomène. L’atténuation et l’adaptation sont des démarches indispensables et complémentaires dans la lutte contre les CC.
L’atténuation, aussi nommée mitigation, est une forme de prévention primaire (Frumkin et coll., 2008). Elle se déploie principalement dans des secteurs tels que l’énergie, le transport, l’aménagement urbain, l’alimentation et l’agriculture. L’augmentation de la mobilité active (marche, vélo), la promotion de la production de véhicules de transport en commun, l’adoption de régimes alimentaires sains ou encore la promotion de l’accès à une énergie propre constituent autant d’exemples de mesures d’atténuation. Ces mesures peuvent être associées à des co-bénéfices très importants pour la santé. Le concept de co-bénéfice réfère à une action dont la portée initiale (la réduction des GES et la réduction de la pollution environnementale) permet d’autres gains (amélioration de la santé cardiaque ou de la santé mentale) (Younger et coll., 2008; Barrett et coll., 2015). La plupart des mesures d’atténuation des CC étudiées (sources d’énergie ménagère plus propre, moindre dépendance à l’égard de l’automobile et baisse de la consommation des produits d’origine animale dans les pays développés en particulier, etc.) auraient des retombées positives sur la santé publique (Watts et coll., 2018).
L’adaptation concerne les efforts des sociétés à s’ajuster afin de limiter les effets négatifs des CC et si possible de bénéficier des aspects positifs. Elle cherche à réduire la vulnérabilité aux effets des CC et à renforcer la résilience. L’adaptation correspond à de la prévention secondaire et tertiaire (Frumkin et coll., 2008). Plusieurs mesures d’adaptation aux CC sont étroitement liées aux pratiques médicales et de santé publique classiques. Ce sont, par exemple, l’amélioration de la capacité de réaction (préparation aux catastrophes) des individus, des communautés, des services d’urgence, de santé et de services sociaux, l’amélioration de la surveillance des maladies infectieuses et la mise en place des systèmes d’alerte précoce (McMichael et Lindgren, 2011). En outre, on mise de plus en plus sur la résilience des communautés pour faire face à des risques climatiques inévitables (Plante, 2018).
Certaines actions contribuent à la fois à la mitigation des GES et à l’adaptation. Le verdissement en milieu urbain est souvent évoqué comme exemple. Celui-ci permet notamment de réduire la chaleur des villes, chaleur liée à la minéralisation (asphalte, toiture, surface de pierre imperméable) du mobilier urbain (Giguère, 2009). Les espaces verts offrent de nombreux avantages en termes de santé physique (possibilité de la pratique d’activités physiques, réduction du risque de développement de maladies chroniques, etc.) et de santé mentale (réduction du stress, des symptômes de dépression, etc.). Outre les effets sur la santé, les espaces verts ont aussi une influence au niveau de l’environnement. La végétation, en particulier les arbres, diminue la concentration de la pollution dans les villes par une régénération de l’air, modère les chaleurs estivales et favorise la fixation du carbone et ainsi compense en partie les émissions urbaines de CO2 (Barton et Tsourou, 2004).
Le rôle des professionnels de la santé face aux CC
Les aléas et les catastrophes environnementales seront de plus en plus fréquents. Les professionnels de la santé seront sollicités à plusieurs niveaux: d’abord en réponse à ses catastrophes, mais aussi en raison du stress induits par les CC. De plus, ils pourront aussi en être victimes (Danna et coll., 2010). Il faut penser à leur bien-être avant toute chose aussi.
Le premier rôle du professionnel est de se former aux CC, à ses impacts et aux mesures d’adaptation possibles (Liao et coll., 2019; WHO, 2021; Sanbornet coll., 2019). Par ailleurs, le système de soins serait responsable d’environ 5% des émissions de CO2 au niveau mondial (Pichler et coll, 2019). Les professionnels de la santé ont donc aussi un rôle important à jouer dans la lutte contre les CC. Ils doivent œuvrer à encourager le développement de pratiques médicales à faible impact environnemental. Les acteurs du domaine de la santé doivent aussi se former sur les enjeux et les risques des CC et sur les moyens d’agir. Si tel est le cas, l’important crédit dont ils bénéficient auprès de la population leur permettra d’une part, de sensibiliser les patients, les communautés, les décideurs, sur les CC et d’autre part, de contribuer aux changements de comportements individuels.
Il s’avère nécessaire aussi de promouvoir une collaboration entre les professionnels de la santé et les experts du climat pour mettre la promotion de la santé au cœur des stratégies d’atténuation et d’adaptation aux CC. En effet, les actions climatiques peuvent être bénéfiques à la santé et les actions de santé publique favorables à la protection du climat.
Références
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Note
1 https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/climate-change-and-health
Thierno Diallo est professeur adjoint à la Faculté des sciences infirmières de l’Université Laval. Ses intérêts de recherche portent principalement sur les approches intersectorielles en faveur de la santé, les changements climatiques et la santé.
Isabelle Goupil-Sormany est titulaire d’une spécialité en santé publique et médecine préventive. Elle est professeure associée à la Faculté de médecine de l’Université Laval et médecin-conseil à l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).